version2, avec les noms des saints ! dont - des saints de l'Eglise de Luçon (Vendée) et les belles illustrations de Laure Chanal : à découvrir ! https:// Lemonde attend le passage des saints (Canon) A. Je veux voir Dieu, le voir de mes yeux, Joie sans fin des bienheureux, Je veux voir Dieu. B. Illuminé par l’Esprit, baptisé dans le Feu tu es 80caches sont disposées sur le Pays de Saint-Omer et le Pays de Lumbres. Un petit pot, une boîte en fer, un nichoir à oiseaux Autant d’objets à découvrir au cours d’une grande chasse aux trésors ludique, à l’aide du GPS de votre smartphone. Sur chaque site, vous découvrirez un logbook et vous pourrez indiquer votre passage. L’application vous permettra aussi de Le 1er site d’information sur l’actualité. Retrouvez ici une archive du 25 janvier 1952 sur le sujet Les passages à Paris Écoutez: "Le monde attend le passage des saints" Bonne fête de Toussaint à tous ! Écoutez : "Le monde attend le passage des saints" Bonne fête de Toussaint à tous ! Editer l'article fMgW. Presque dix ans après le dernier volet de la saga Saints Row, Volition revient avec un cinquième opus aux grandes promesses de révolution nouvelle ville, nouveaux personnages et nouvelles fonctionnalités pour ce qui s’avère un reboot explosif et terriblement déjanté. Un retour réussi qui vaut son pesant d’or, vraiment ? Initiée en 2006, le but primaire de la série Saints Row était assurément de concurrencer un certain GTA avant de tourner les talons vers la parodie pure et dure Rockstar n’est assurément pas un concurrent de taille - on entend par là qu’il est beaucoup trop gros - et Volition a alors fait le choix du burlesque, non sans un certain succès. À vrai dire, le grand n’importe quoi était si présent et assumé que la saga toute entière n’avait plus tellement d’avenir dans Saints Row IV, nos héros faisaient carrément exploser la planète et affrontaient des extraterrestres, tandis que l’extension Gat out of Hell nous immisçait dans l’enfer face aux hordes de Satan. Dans ce délire total, difficile de poursuivre une série qui, à la base, se voulait une histoire de gangsters. Le studio de développement a ainsi opté pour le reboot complet, profitant de cette remise à zéro pour changer de contexte et se planter à Santo Ileso, un pseudo-Las Vegas avec “la plus grande map jamais proposée dans un Saints Row”. Rien n’est plus important que la familleL’histoire de Saints Row fait donc table rase du passé tout en gardant certains points centraux on y incarne “le boss”, un personnage que l’on crée de toute pièce grâce à un éditeur de personnage ultra-poussé. En collocation avec trois amis - Kevin, un homme à tout faire et constamment topless ; Eli, un gestionnaire et comptable confirmé au look hipster et Neenah, une geek membre d’un gang hispanique - le Boss va se mettre en tête de fonder son propre empire criminel dans Santo Ileso après avoir tout simplement perdu son job. Évidemment, la place est déjà prise par plusieurs factions et notre équipe de choc va devoir jouer des coudes pour s’imposer. Qu’on se le dise d’emblée, Saints Row ressemble beaucoup à Saints Row The Third on y retrouve un ton similaire, particulièrement irrévérencieux et parodique, avec une histoire plutôt fun mais à l’écriture inégale et loin d’être subtile. Le quatuor qui forme l'origine des Saints composé de Kevin, Neenah, le/la Boss et EliLa finesse d’écriture n’est bien entendu pas forcément ce que l’on attend d’un Saints Row, mais hormis un twist que l’on peut facilement envisager, l’histoire repose sur des personnages tout à fait clichés et certainement pas sur l’aspect badass et criminel que pouvait apporter, par exemple, Saints Row 2 avec un certain caractère. Ici, ce nouvel épisode mise énormément sur les trois proches du Boss et le Boss lui-même, qui fonde un pivot central auquel on accrochera ou l’on n'accrochera pas. Nous devons avouer que l’ensemble manque encore de personnages vraiment forts et marquants, et le manque total de drama empêche le scénario de véritablement décoller. Et qu’on se le dise, faire dans le grand n’importe quoi n’empêche pas nécessairement d’avoir des climax intenses et réfléchis. L’ensemble de l’histoire n’en demeure pas moins efficace, même si finalement assez vite oubliable. Passage sur le billardPortant le doux nom de The Boss Factory, l’éditeur de personnage est l’un des passages obligatoires de Saints Row. Pour ce reboot, Volition a vu les choses en grand, encore plus qu’auparavant et les possibilités sont folles et totalement barrées si vous le souhaitez on peut remplacer chaque membre du Boss par des prothèses robotiques, lui tailler des dents de démon, lui faire une véritable peau d’extraterrestre et l’on en passe et des meilleures. Il est également possible d’ajuster manuellement une quantité astronomique de détails, aussi bien sur le visage que sur le corps pour un résultat vraiment unique, avec une inclusivité très appuyée. Un bon point, to groundAvec les dernières itérations, la franchise Saints Row était devenue tellement WTF que l’on pouvait voler, escalader les murs et se comporter littéralement comme un Superman aux gros flingues. Ici, le reboot occasionne un gameplay beaucoup moins aérien et plus terre-à-terre, se rapprochant grandement d’un Saints Row The Third dans son dynamisme on renoue avec la possibilité de carjacker n’importe quel véhicule à la volée et l'on retrouve quelques véhicules extrêmes comme un jet futuriste ou des motos flottantes on peut aussi planer en wing-suit sans possibilité d’égratignure, une mécanique empruntée au quatrième jeu. Ce n’est pas très réaliste, mais l’ensemble relève globalement d’un retour aux sources appréciable, toujours très arcade et concrètement, quoi de neuf au programme côté jouabilité ? Prenez donc le gameplay de Saints Row 3 presque au modèle près et ajoutez-y quelques nouvelles fonctionnalités, comme des compétences à débloquer au fil des niveaux d’expériences et à attribuer aux flèches directionnelles coup de poing enflammé, jet de grenade, tourbillon de tirs, etc.. Dans le même style, des capacités passives sont à déverouiller et à choisir au fil des défis optionnels que l’on parvient à terminer. Au niveau des armes, ce Saints Row fait du Saints Row avec la disponibilité de grands classiques pistolets, mitraillette, fusil à pompe… et quelques excentricités rigolotes, toujours avec la possibilité de customiser l’ensemble. En revanche, concrètement, Volition se repose sacrément sur les bases déjà instaurées auparavant et le titre instaure un feeling très old-school, pour ne pas dire assez vieillot en termes de TPS. On vise à la vite, on shoot, on déglingue tout et les ennemis volent au gré de nos bastos tirées hasardeusement, technique sommaire à l’appui. On a un peu l’impression d’être restés figés dix ans en arrière. La conduite n’a pas grandement bougé non plus on retrouve le style extrêmement arcade de la franchise, hélas sans aucune possibilité de régler la caméra que celle de base, très éloignée. Quelques nouveautés sont néanmoins à déclarer on peut désormais taper les véhicules adversaires grâce à une touche de “frappe”, et monter sur le toit du véhicule pour faire usage de son arsenal et anéantir ses opposants. Malheureusement, c’est à peu près tout. On se retrouve alors, très vite, face à une action extrêmement bourrine, pas maligne pour un sou et on aime ça, on parle de Saints Row après tout mais aussi très classique, très rigide et peu rafraîchie. Hélas, les ennemis ne sont que très peu variés on vous prévient, mais les fusillades peuvent, après plusieurs heures de jeu, aboutir à une petite lassitude. La coop, toujours un régalSaints Row a l’excellente idée de disposer d’un mode coop à deux joueurs, en ligne. L’action n’étant pas des plus inventives et pouvant amener la répétitivité, on ne saurait que trop bien vous conseiller de faire le jeu avec un ami pour maximiser le fun et rendre l’expérience encore plus délicieusement débile. C’est aussi un moyen de mieux exploiter certaines nouvelles fonctionnalités, comme la possibilité de monter sur le toit d’une voiture en route, l’un tirant et l’autre conduisant. Une chouette facette qui n’invente pas l’eau chaude mais qui permet à l’aventure d’être encore plus drôle et Ileso, la vraie ville du jeu vidéo ?Santo Ileso et ses environs sont directement inspirés de Las Vegas et du désert du Nevada un changement de style complet par rapport à Steelport et Stillwater, les deux précédentes villes qui se voulaient proches d’un Chicago ou d’un New-York. Bien que Santo Ileso dispose aussi d’un centre-ville avec quelques grattes-ciels, les différents départements s’avèrent beaucoup plus désertiques, littéralement. L’ambiance far-west est particulièrement prononcée, bien plus que celle du jeu et des vices de Las Vegas qui, finalement, demeure quasiment absente. Ce qui prime, donc, c’est surtout cette atmosphère western et sableuse. Le côté profondément urbain laisse ainsi la place à des déserts et des saloons ; la pluie est quant à elle troquée contre quelques tempêtes de sable. Si l’on peut tout de même souligner cette certaine monotonie visuelle et colorimétrique propre à la région, Volition a heureusement œuvré pour proposer un contenu très généreux. Pas nécessairement pour la campagne solo qui se termine en une quinzaine d’heures en mode normal notons que malgré un gameplay et un level design assez plats, les développeurs se sont cassés la tête pour des situations variées et souvent drôles lors des missions mais surtout pour ce qui est des à-côtés. Tout d’abord, il y a la gestion de son empire criminel où depuis son QG, où nous allons devoir construire des commerces totalement corrompus sur la carte de Santo Illeso. Chacune de ses activités agence de nettoyage, gestion des déchets, ambulances, etc. est en réalité une façade pour y exercer des crimes. Chaque commerce rapportera des sous à l’heure, soit une mécanique reprise encore de Saints Row The Third le Boss va toutefois devoir mettre la main à la pâte pour augmenter encore les revenus des entreprises et imposer son influence sur les autres gangs. Ainsi, nous pourrons nous appliquer à encore et toujours la fraude à l’assurance, le vol de voitures, le nettoyage de scènes de crime, la suppression de déchets toxiques et bien d’autres, dans le but d’optimiser au mieux l’entreprise concernée et de terminer la quête associée. L’objectif étant de construire toutes les entreprises possibles sur la carte, d’y faire toutes les petites missions dédiées et de prendre le contrôle sur tout Santo Ileso, avec même la possibilité d’ériger un building à l’effigie des Saints. Rajoutez à cela des contrats d’assassinat, des challenges divers et variés tuer tant d’ennemis avec telle arme, faire tant de secondes dans les airs dans telle région…, une tonne de fringues à découvrir et à acheter, des centaines de collectibles et d’éléments à photographier ; mais aussi d’autres activités annexes comme du vol en wingsuit, des fusillades sur le toit d’une voiture ou d’autres friandises et vous avez une idée de la durée de vie de Saints Row il y a de quoi s’occuper longuement avant d’atteindre le 100%. "Ce n'est pas la beauté qui compte"En revanche, pas sûr que tout soit extrêmement fun sur la durée. Là où Volition a bien joué son coup néanmoins, c’est dans l’inventivité de sa direction artistique l’aspect désertique de la ville et ses environs sont heureusement truffés de bâtiments et de monuments délirants, entièrement fictifs, mais qui viennent habiller un environnement qui aurait été franchement vide sans cet effort précis. Une autre question se pose assez naturellement ce nouveau Saints Row est-il beau ? Les précédents volets ne se sont jamais cachés de sacrifier leur technique au profit de l’ambiance libérée et du fun prononcé, mais qui dit reboot et consoles de nouvelles générations dit ravalement de façade. De ce côté-là, si Saints Row a bel et bien fait un saut en avant, force est de constater qu’il n’est pas toujours beau et le même défaut est toujours présent, même après toutes ces années. Parfois, c'est le grand écart graphique entre deux plansSur PlayStation 5, les écueils graphiques sont nombreux le clipping c'est-à-dire l’apparition des objets, personnages et autres en retard est extrêmement présent quand on est en voiture ; de même, la distance d’affichage souffre d’un flou général qui empêche l’émerveillement total. Les textures et effets de lumière sont parfois appréciables, mais on se demande à quel point le travail exercé sur Saints Row The Third Remastered, sorti en 2020, n’est pas le même que pour ce tout nouveau jeu tant les similitudes visuelles sont présentes ; même des animations de personnage sont reprises directement du titre de 2011. Bref, hormis quelques plans sympathiques, Saints Row ne nous donne pas encore de claque graphique. Dans son mode graphique le plus élevé en 4K, sur consoles de salon , le jeu est effectivement plus beau mais quel dommage en revanche que l'on ne puisse pas paramétrer le framerate, bloqué en 30 images par seconde. Dans les modes 1080p et 1440p, c'est toutefois possible et les chutes sont d'ailleurs plutôt rares. En revanche, impossible de ne pas pointer du doigt la myriade de bugs à laquelle nous avons eu à faire inventaire qui disparait, personnages bloqués dans des endroits énigmatiques, animations bloquées qui nous empêchent de jouer, GPS qui nous indique plusieurs objectifs en même temps, pléthore de problème de caméras et autres petits crashs n’ont pas vraiment embelli l’ imagine toutefois que des mises à jour correctrices viendront très vite rectifier le de Silent_JaySaints Row est tout ce que nous étions en droit d’attendre d’un reboot de la saga. Ce jeu d’action-aventure en monde ouvert est fun dès les premiers instants, généreux en contenu, 100% décomplexé et irrévérencieux au dernier degré. Autrement, ce ne serait pas Saints Row. Les studios Volition et Deep Silver nous offrent une ville de Santo Ileso plaisante à explorer, un empire du crime à bâtir, des affrontements explosifs et une personnalisation poussée dans ses retranchements, sans oublier l’intégration de toutes les communautés au sein du gang des Saints. Toutefois, les nouvelles aventures de The Boss souffrent d’une certaine redondance, d’une histoire en retrait et de plusieurs bugs qui seront sans nul doute corrigés pour la majorité d’entre eux d’ici la sortie du jeu. Saints Row est bel et bien de retour avec panache, sans pour autant parvenir à se hisser à la hauteur du maître du genre... Grand Theft Auto aka GTA.Conclusion Points fortsUn ton volontairement parodique et des dialogues parfois drôlesC’est bourrin, fun et accessibleUne bande-son toujours de qualitéUne tonne de défis et missions optionnelsDes quêtes principales qui cherchent à se renouvelerLe retour à un gameplay terre-à-terreL’énorme customisation possible pour notre personnageLe mode coop à deux joueurs en ligne, toujours très sympathiquePoints faiblesCe n’est toujours pas beau et un peu cassé techniquementUn gameplay et un level design encore vieillotsUn manque de personnages et de moments forts dans le scénarioUn reboot qui ne prend pas de risquesNote de la rédaction15Saints Row n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler un redémarrage total de la saga, mais plutôt un soft-reboot il s’apparente énormément à Saints Row The Third qui, même si apprécié, n’en demeure pas moins âgé d’une dizaine d’années. Dans les faits, cela se ressent et cette nouvelle aventure a encore du mal à s’imposer par sa technique, son gameplay ou sa créativité qui restent ancrés dans un certain immobilisme malgré quelques nouveautés il s’agit toutefois d’un jeu d’action efficace qui ne se prend jamais au sérieux, plutôt drôle et au contenu sacrément généreux, ce qu’on ne pourra jamais lui reprocher. Volition livre au final du Saints Row 3 à la sauce far-west, ce qui reste appréciable sans casser trois pâtes à un pistolero. L'avis des lecteurs 55 Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu ! Comme d'autres, suivez cette chanson Avec un compte scrobblez, trouvez et redécouvrez de la musique À votre connaissance, existe-t-il une vidéo pour ce titre sur YouTube ? Ajouter une vidéo À votre connaissance, existe-t-il une vidéo pour ce titre sur YouTube ? 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La guerre entre l'Irak et l'Iran dans les années 1980, le conflit israélo-palestinien, les attentats du 11 septembre 2001 ou encore la guerre actuelle en Irak ont mis en avant cette figure individuelle qui émerge de ces grands conflits. Deux ouvrages publiés en 2002 posent la question du statut du martyr dans le monde musulman le volume dirigé par Catherine Mayeur-Jaouen, quoique centré sur les héros et les saints, nous invite à comprendre la diversité des figures individuelles – des plus truculentes aux plus tragiques – qui peuvent être historiquement construites, admirées ou vénérées en rapport avec des identités collectives nationales, politiques ou religieuses. L'ouvrage de Farhad Khosrokhavar, quant à lui, se concentre sur la figure singulière et les manifestations plus récentes du martyr en reprenant les exemples iranien et palestinien, ainsi que la figure du martyr d'al-Qaida, et développe une réflexion sur le statut de l'individu et la modernité en pays d'islam. Saints et héros nationalisme, islam et transformations religieuses 2Catherine Mayeur-Jaouen nous introduit dans le monde des héros et des saints au Moyen-Orient, en dessinant une typologie très flexible. Celle-ci détaille les grands traits des héros, des saints et des martyrs et permet de comprendre les passages d'un type à un autre ainsi que leurs interpénétrations, souvent à l'origine de transfigurations. Elle nous décrit ces figures admirées ou vénérées vers lesquelles les citoyens ou les croyants se tournent personnages politiques ou religieux, qui peuvent représenter une communauté, une nation, ou un idéal qui peut les transporter jusqu'au sacrifice de soi. Une très riche iconographie illustre les diverses contributions et nous introduit, parallèlement au découpage thématique des chapitres, dans l'univers de la mise en scène des grands hommes ou la représentation d'individus plus anonymes transfigurés par la mort. Ne pouvant, dans le cadre de cette recension, rendre justice à l'ensemble, très riche, des contributions, nous ne reprendrons ici que certaines d'entre elles. La première partie traite du sacré et du politique à travers l'exemple de la figure des grands héros nationaux, et de l'examen de la relation entre le chef politique et la sacralisation de sa personne, voire de la nation qu'il dirige. Les héros et les grands hommes occidentaux construits par et pour la mémoire des nations européennes, résonnent au xixe siècle dans les esprits du Moyen-Orient. Anne Laure Dupont, revenant au moment de la Nahdha égyptienne, nous montre que l'Europe fut le terreau dans lequel journalistes et hommes de lettres égyptiens puisèrent pour construire les biographies de leurs grands hommes, exemples de l'exceptionalité et de l'accomplissement de la supériorité, au moment même où de nouvelles élites urbaines émergent et diffusent l'idéal de mobilité sociale. Mais alors que le nationalisme se développe, c'est aussi chez soi que l'on recherche la figure du héros, notamment dans l'islam, à travers la figure du prophète, de ses compagnons et des premiers califes, à partir desquels se profilent les grands traits de ce que sera plus tard le grand héros national arabe. Les continuités sont soulignées Nasser récupéra les mécanismes utilisés par le roi Farouk pour diffuser le culte de sa personne, et s'il ne fut pas à ses débuts un homme populaire, il sut utiliser les circonstances historiques à son profit pour se construire une posture de héros national et arabe. La défaite de 1967 ne le priva pas de l'admiration et de la vénération des foules elle le transforma en martyr. L'exemple de Bourguiba, combattant suprême », analysé par Elias Fekih, montre bien que la relation entre le chef charismatique nationaliste et le sacré, reste ambiguë. Saint de la sécularisation tunisienne », il détruisit nombre de symboles de l'islam populaire mais préserva les tombeaux des saints les plus importants. S'il eut une attitude souvent négative par rapport à l'islam, elle fut faite aussi de compromis et de peur. D'ailleurs Ataturk, plus sécularisateur, fut plus divinisé » que Bourguiba, comme le montre l'article d'É. Copaux. Fekih constate que la biographie officielle de Bourguiba n'hésite pas à utiliser des thèmes islamiques mihna, hijra, jihâd, mais plus original encore, il développe le concept d' anthropophagie bourguibienne » au fond, le héros national n'accepta jamais que d'autres aient son statut, ce que l'auteur illustre dans la confrontation rêvée entre le chef de l'État et le saint Amor El-Fayyache. C'est ce qui explique que sa succession ne fut jamais assurée, et que ses funérailles amputées lui donnèrent, alors que son capital d'héroïsme s'était depuis longtemps émoussé, une posture nouvelle de martyr. 3La deuxième partie de l'ouvrage s'intéresse aux saints et approfondit le thème du lien entre le sacré et le politique. Ici, le religieux devient omniprésent il est intrinsèque à la personne du saint, alors que le héros pouvait se définir en dehors du religieux, tout en se l'appropriant, et osciller entre la posture du héros politique et la sainteté temporaire ». Brigitte Voile nous décrit ainsi le face à face entre un héros politique, Nasser, et le saint, ancien moine devenu Cyrille VI, ayant accédé au trône patriarcal en 1959. Deux charismes de nature différente, celui du nationaliste et celui de l'intercesseur auprès des fidèles, déteignent l'un sur l'autre. Le saint, cependant, reste hors du temps », et la construction de son charisme est plus durable, comme le montre Valérie Hoffman dans sa contribution sur le cheikh égyptien Radwan. Rachida Chih et Catherine Mayeur-Jaouen, revenant sur l'exemple du cheikh Sha'râwî, décrivent l'importance du saint populaire et la marchandisation de son image, portée par les éphémérides, les autocollants, les porte-clés et autres objets De ces images, nul n'attend une baraka directe. Aucun rapport avec les icônes, ou même avec les petites photos de saints musulmans que tant de dévots soufis gardent dans leur portefeuille. ... Le poster de Sha'râwî, dans bien des boutiques, a remplacé le Coran que l'on plaçait en évidence dans la vitrine ou dans la salle l'image du cheikh tient finalement le même rôle affirmatif, en moins encombrant et moins cher ». Il y a, dans cet exemple, peu de rapports directs au pouvoir politique, mais surtout la constitution d'espaces de pouvoir propres au saint lui-même, vivant ou mort. 4Ces exemples, qui traitent de cas spécifiques à l'Égypte ou au Liban, en passant par la Turquie, nous montrent la plasticité, l'adaptabilité de la sainteté, qui se raccorde au politique, à l'économique tout autant qu'à un fondement religieux, et prend des formes diverses tout à fait compatibles avec la modernité, comme l'illustrent les analyses des rapports entre sainteté et constructions nationales. En particulier, le culte des saints, toujours associé à un territoire se fait autour du tombeau, de la sâha, et d'autres territorialités locales, mais aussi autour de territoires plus larges le Mont Liban pour saint Charbel, la ville de Tunis pour Sayyida Mannoubiyya, ou la nation pour d'autres. Cette identification spatiale est flexible, changeante, et s'adosse aux parcours transnationaux, comme dans le passage du culte des saints juifs marocains vers Israël. 5L'un des grands thèmes qui parcourt cette collection est bien celui de la circulation, du transfert, et des transformations qui s'expriment dans l'espace comme dans les marques physiques et corporelles. Ainsi les traits physiques sont-ils le reflet d'un statut extraordinaire tels les yeux verts et perçant de Musa Sadr dont Sabrina Mervin dresse le portrait. Mais le héros n'est pas toujours transformable en saint, ni en martyr. Si la sainteté semble détenir le statut le plus enraciné et le plus durable dans cette typologie triangulaire, la figure du martyr reste spécifique et liée à un contexte historique bien particulier. Martyrs l'individu, la souffrance et la modernité 6Pour Farhad Khosrokhavar, la figure du martyr est la manifestation extrême de l'individu dans une société déstructurée, un individu paradoxalement plongé dans un état de crise profonde et disposant d'une capacité d'expression démesurée de cette individualité, qui va jusqu'au désir de mort et au sacrifice de soi. Ce paradoxe entre d'une part l'épanouissement de l'individualité en contexte de modernité et d'autre part sa crise et sa désarticulation profondes, court dans tout l'ouvrage. L'islamisme a donné en général une place à l'individu dans une société structurée par la référence à un système transcendantal, mais aussi façonnée par une culture du ressentiment, qui oppose islam et Occident, et où l'individu musulman est perçu comme une victime. L'islamisme dénature l'intersubjectivité en la subordonnant à un credo sacré et en la surinvestissant par un manichéisme où celui qui s'écarte de la norme assume le rôle maléfique » p. 98. L'auteur rappelle avec raison que cette figure se rencontre dans tous les extrémismes qu'ils soient religieux – et qu'elle peut se manifester dans d'autres religions que l'islam – ou qu'elle se déploie dans des domaines plus profanes, comme le nationalisme. À ce sujet, F. Khosrokhavar oppose la martyropathie » qui s'exprime au niveau national à celle qui se manifeste de manière plus générale au niveau de la communauté des croyants, renvoyant à deux exemples concrets les types différenciés du martyr palestinien et iranien d'une part, qui se réfèrent à une idéologie nationaliste, celui qui est relié à un réseau radical transnational comme al-Qaida d'autre part. Le martyr lié au groupe national est tragique. Dans l'umma, en revanche, dont se réclament les martyrs d'al-Qaida par exemple, le tragique est effacé par l'abstraction de l'umma mythique, opposée à l'Occident. À l'intérieur de cette première dichotomie, l'auteur en expose une seconde qui différencie, au sein de la catégorie du martyr national », ceux qui opèrent dans le cadre d'un État, et ceux qui s'expriment dans le contexte d'une absence de l'État, confrontant ainsi la figure du martyr palestinien à celle du martyr iranien. Ce dernier est décrit dans le modèle du Bassidji, du fou de Dieu » instrumentalisé par l'État révolutionnaire, minoritaire, mais important symboliquement, puisqu'il est le fer de lance de la révolution. On y trouve le pessimiste radical en situation de désarroi, mais aussi des figures plus positives » comme celui qui entre en guerre dans un rite de passage et qui y trouve une dimension ludique, ou l'opportuniste en recherche d'ascension sociale. Comme dans les articles du volume dirigé par C. Mayeur-Jaouen, l'auteur décrit un rapport au corps et au sang Le corps martyropathe iranien est habité par un intense sentiment de péché, écrit F. Khosrokhavar. Une relation ternaire s'instaure entre le corps, le sang et le péché. Pour que le corps se purifie, il doit se libérer de son sang. De même, pour que le sujet puisse racheter ses péchés, il doit se purifier en se séparant de son corps. ... La guerre, est, en l'occurrence, une occasion pour se délester de ses péchés par la suppression sanglante de son corps » p. 159. La riche iconographie présentée dans le volume dirigé par C. Mayeur-Jaouen illustre bien les propos de F. Khosrokhavar, qui font écho aux descriptions d'Éric Butel, dans sa contribution sur Martyre et sainteté dans la littérature de guerre Iran-Irak » comparant l'iconographie du martyr iranien à l'apparition du macabre dans l'art funéraire occidental à la fin du Moyen Âge, et constatant la rencontre entre les deux formes esthétiques du macabre et du sublime, il écrit le corps porte en sa corruption la preuve de sa nature profondément pécheresse et révèle finalement le mal de vivre du nouvel individu ... non comme une régression, mais comme une des phases essentielles et incontournables de la conquête progressive de la liberté. ... L'explosion du macabre ne relève donc pas, en Iran, d'une contre-modernisation conjoncturelle ..., mais d'une rupture fondamentale et douloureuse avec la société traditionnelle » p. 313-314. Les deux auteurs constatent l'épuisement de ce modèle du martyr, qui ne parvient pas, souligne É. Butel, à trouver sa place dans le culte des saints. 7Le martyr d'al-Qaida, qui entre dans la catégorie des martyrs transnationaux », ne se rattache pas, quant à lui, à un État, mais se recrute au sein de réseaux décentralisés, lâches, flexibles et mobiles. Politiquement, il n'a pas de projet explicite. Il vise la construction d'une umma transnationale rêvée dans l'opposition radicale face à un Occident diabolisé. Il peut venir du jihâd afghan, des grandes villes occidentales, du Moyen Orient ou du Maghreb, peut avoir reçu une éducation supérieure et maîtriser les codes culturels occidentaux, comme le montre l'enquête qu'a pu mener F. Khosrokhavar auprès de prisonniers accusés de fomenter des attentats terroristes. Mais si on apprend beaucoup sur la psychologie de ces membres de réseaux terroristes et sur les causes, inscrites dans la modernité, qui les emportent dans ce genre d'activités et d'interprétations, on sent bien que leur statut de martyr n'apparaît pas de manière explicite. L'auteur ne définit pas leur statut de martyr, un peu comme si ce statut s'anéantissait dans leur disparition même, alors qu'on pourrait croire que cette hyper-secte » qu'est al-Qaida pourrait mener aux formes ultimes du martyr. Or il n'en est rien. Si Ben Laden est parfois transformé par les attributs de saint vivant qu'on lui reconnaît dans certaines parties du Pakistan par exemple, le statut de martyr des guerriers d'al-Qaida n'est pas clairement explicité. Comme le dit l'auteur, ceux-ci s'expriment au sein d'un monde quasi-virtuel, et apparaissent de même. Dans le cas du martyr national, la mort sacrée indique une rupture, elle est visible », repérable, marque la différence et le passage. Chez le martyr de la néo-umma, ... le passage de la vie à la mort perd une grande part de son aspérité dans ce monde qui tend à oblitérer la différence fondamentale entre le réel et l'imaginaire » p. 323. 8C'est dire si ce type de martyr, plutôt qu'une donnée intrinsèque à l'islam, est l'expression des contradictions de la modernité, en particulier de la mondialisation qui, en effaçant les imaginaires nationaux de certaines minorités, les poussent à se radicaliser dans une opposition fondamentale à l'Occident. 9Ces deux ouvrages viennent ainsi considérablement enrichir notre compréhension des grandes figures religieuses contemporaines en régime de modernité. 1er couplet Il faut que j'aille voir ailleurs d'autres cieux et d'autres fleurs Et s'il n'y a pas de chemin je saurai bien tracer le mien. Je pars oui mais je n'oublie rien de mon passé ni de mes liens Et j'ai glissé dans mes bagages bien plus que des images RefrainLe monde m'appelle ! Le monde m'attend ! La vie est si belle Je ne veux pas perdre mon temps. 2e couplet Je ne peux pas me contenter de la maison ou du lycée Tous les autres ont tant à m'apprendre, ils m'aideront à mieux me comprendre Je ne veux pas baisser les bras, ailleurs on a besoin de moi Même si parfois c'est difficile, je sais que je peux être utile. Refrain 3e couplet Non je ne veux pas rejeter ce que mes parents m'ont donné Mais si ils m'ont offert la vie, c'est pour la vivre comme j'ai envie Et je construirai ma maison, différente de leur maison Je leur emprunterai des pierres, mais la ferai à ma manière Refrain Musique Philippe Bancon Paroles Marydo Pellarini Article réservé aux abonnés Film chinois de Yang Chao avec Geng Le, Chang Jieping. 1 h 52. La grisaille hostile de la Chine dans de longs plans-séquences, des cadres splendides où se découpent deux jeunes gens perdus, un montage elliptique l'ombre de Jia Zhang Ke plane sur Passages, le premier film de Yang Chao, mais ne lui ôte pas sa singularité. Celle-ci tient surtout à un duo central, un couple de lycéens qui ne savent pas comment se construire un avenir. Aller à l'université ? Tenter sa chance dans le capitalisme artisanal en investissant dans une plante rare ? La fille commence par suivre le garçon, au sens des réalités plus aiguisé. Puis elle prend les devants pour l'entraîner dans une vie dont il n'est pas sûr de vouloir. Embûches, désillusions, escroqueries, autant de cartes postales de la Chine actuelle se dresseront sur le chemin de leur apprentissage. Partis pour fuir la violence, ils y enterreront leurs illusions. Isabelle Regnier Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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le monde attend le passage des saints